DEUX MONDES, UN SEUL OBJECTIF: LA PERFECTION

La propreté dans le bâtiment: du gros œuvre à la maison de rêve

Creuser pour la dalle de fondation, couler les fondations, ériger les murs, couvrir le toit, réaliser l’aménagement intérieur avec toutes ses facettes: pour construire un bâtiment, différents corps de métier doivent travailler main dans la main, parfois sous la pression de délais très serrés. Il est d’autant plus important que la technique de nettoyage utilisée fournisse les performances requises – à tout moment, de manière fiable et quelles que soient les conditions.

Importants pour la santé et la qualité: les aspirateurs eau et poussières pour lutter contre les particules de poussière

Elle est minuscule et pourtant, il s’agit de l’un des plus gros adversaires sur tous les chantiers: la poussière. Et elle est partout. Lorsque les charpentiers et menuisiers travaillent sur le toit ou réalisent l’aménagement intérieur, ils scient et découpent du bois. Ils percent des trous et la scie circulaire tourne presque en continu. La poussière et les copeaux tombent par terre et se dispersent dans l’air. Dès que le toit est achevé, les électriciens peuvent prendre la relève. Pour poser les câbles et les conduites, ils doivent réaliser des saignées dans les murs et les planchers à l’aide d’une rainureuse. De la poussière de béton fine s’échappe des ouvertures, à chaque étape de travail. Il en est de même lorsque l’installateur commence à poser les équipements sanitaires. Des tuyaux et conduites sont posés à travers les étages et vers l’extérieur, des travaux de perçage et de mortaisage sont réalisés. Là encore, des poussières de toute sorte sont produites en quantité – provenant par exemple du béton, de la brique ou du plâtre – avant que la salle de bains et autres sanitaires ne soient achevés.

D’une part, les particules de poussière fines gênent le travail – difficile de fournir un travail de qualité lorsqu’on n’y voit plus à un mètre. D’autre part, la poussière fine est nocive étant donné qu’elle se dépose dans les poumons. Selon les régions, il existe par conséquent des réglementations strictes afin de garantir la sécurité nécessaire au travail. La technologie employée ne devrait cependant pas seulement permettre de combattre efficacement la poussière mais également faciliter le travail au quotidien et non pas constituer une contrainte supplémentaire.

Dans tous les cas, il convient d’utiliser des aspirateurs eau et poussières sachant que seuls ces appareils sont capables de gérer le mélange de saletés sèches et humides que l’on rencontre sur les chantiers. Même dans le cas de ces aspirateurs spéciaux, les filtres se colmatent rapidement; par conséquent, il existe des modèles à décolmatage automatique du filtre qui permettent de travailler sans interruption. En optant de surcroît pour des appareils légers, robustes et, le cas échéant, sans fil, offrant la possibilité d’y brancher directement n’importe quel outillage électrique, la poussière appartient au passé.

Nettoyage de fin de chantier avant l’emménagement: des balayeuses et autolaveuses aspirantes pour tous les cas de figure

Une fois tous les travaux terminés, des quantités importantes de saleté grossière subsistent malgré l’emploi inlassable d’équipements d’aspiration, par exemple des éclats de bois ou des morceaux d’enduit. De tels déchets en vrac à l’intérieur et à l’extérieur peuvent être éliminés à l’aide de balayeuses autotractées fonctionnant sur batterie. Lorsqu’il s’agit de superficies étendues, l’utilisation de balayeuses autoportées voire industrielles est bien plus rapide et plus efficace. Lors du nettoyage intérieur, il est ensuite possible d’utiliser des autolaveuses aspirantes pour le lavage humide du sol en fonction de la superficie: elles offrent l’avantage d’un ramassage instantané de l’eau sale grâce auquel les sols sont rapidement secs et donc à nouveau praticables. Parfois, des parqueteurs doivent de nouveau intervenir en toute fin de chantier, par exemple pour vitrifier les sols en bois. Après cette touche finale, les locaux sont plus que bien balayés et de ce fait prêts pour l’emménagement.

La cerise sur le gâteau pour les espaces verts: l’aménagement paysager et l’entretien des paysages à l’aide d’appareils sans fil

Selon la taille du terrain, les travaux autour de la maison s’accompagnent de l’aménagement d’un beau jardin. Souvent, les paysagistes créent des arrangements savamment composés de pelouses et d’arbres, d’arbustes et d’autres plantes, assortis de parterres de fleurs et de fontaines ou d’étangs. La technique de nettoyage au sens propre n’a, certes, pas son utilité ici mais les appareils apparentés si. Pour façonner cet écrin de verdure selon ses envies, on se sert généralement de débroussailleuses, de tronçonneuses et de taillehaies sans fil aujourd’hui. Ils sont nettement plus silencieux et ne produisent aucune émission. En fonction du fabricant, ils génèrent également beaucoup moins de vibrations, permettant ainsi à l’utilisateur un travail considérablement plus ergonomique en général et moins nocif pour la circulation sanguine en particulier. Étant donné que les appareils sont très compacts, même les finitions précises dans les coins étroits et étriqués du jardin ne posent pas de problème.

Préservent la valeur des outillages et équipements: les nettoyeurs haute pression pour venir à bout des saletés grossières

Sur le chantier, les ouvriers et les appareils de nettoyage ne sont pas les seuls à être fortement sollicités – les outils, les machines ou les échafaudages utilisés pour les travaux de peinture doivent affronter la saleté et les utilisations continues. Par conséquent, il est important pour toute entreprise artisanale d’entretenir les équipements utilisés et de prolonger au maximum leur durée de vie. Les nettoyeurs haute pression à eau froide et à eau chaude de différentes tailles et catégories de puissance sont exactement ce qu’il faut pour cette mission. Le débit et la pression d’eau peuvent être ajustés avec précision en fonction des exigences respectives afin de permettre un nettoyage en douceur et efficace à la fois.

Monsieur Sanzenbacher, vous travaillez chez Kärcher depuis 30 ans. Comment tout cela a-t-il commencé?

A cette époque, j'avais terminé ma formation de mécanicien et je me demandais où aller. A cette époque, vous travailliez soit dans le secteur automobile, soit comme outilleur dans l'industrie. Quand j'ai appris que Kärcher cherchait des ouvriers qualifiés, j'y ai jeté un coup d'œil - et nous nous sommes vite décidés, de sorte que trois jours plus tard j'ai commencé à construire des modèles.

A quoi ressemblait le modélisme chez Kärcher à l'époque?

Nous étions 21 mécaniciens et peintres, et déjà à cette époque tous les modèles pour toute la maison étaient fabriqués par nous. Nous avons travaillé avec des machines lourdes, guidées à la main, des presses à découper, des tours et des fraiseuses qui faisaient beaucoup de bruit. Personnellement, j'ai rapidement obtenu mon diplôme de maître. Au cours de la même période, Kärcher a également investi et nous a fourni une fraiseuse CNC. Par rapport au fraisage et à la rectification conventionnels, cela signifie un travail beaucoup plus rapide.

Quels ont été les plus grands tournants dans le temps – comment s'est passé le passage de la construction de modèles à la construction de prototypes?

Dans le domaine du développement, la conception assistée par ordinateur en 3D a fait son entrée au début des années 1990 (N.D.L.R. : CAO = conception assistée par ordinateur), ramenant ainsi également de nouvelles formes, courbes et faces inclinées dans la conception des produits. Ensuite nous devions convertir les données de conception CAO et commander les fraiseuses et les tours en conséquence. Pour traduire les données des machines dans une certaine mesure, nous avons implémenté un programme FAO (N.D.L.R. : FAO = fabrication assistée par ordinateur). Pour nous, il s'agissait de changements qui ont entraîné un changement majeur: outre le savoir-faire artisanal traditionnel, la qualification de programmeur est devenue de plus en plus importante. C'était la seule façon de suivre le rythme de tous les changements dans le monde réel et virtuel. Kärcher a été l'une des premières entreprises en Allemagne à acheter une imprimante 3D en 1997. En 1998, nous avons fabriqué les premiers composants et le prototypage rapide est né. Le modéliste Achim Sanzenbacher, qui a débuté il y a 30 ans, était ainsi devenu finalement un constructeur de prototypes.

Quelle est l'importance de la construction de prototypes pour l'entreprise?

Nos prototypes sont envoyés dans les ateliers d'essai pour être assemblés, de sorte que les nouveaux produits puissent être fabriqués à l'échelle 1:1, comme ils le seront plus tard pour la production en série. Les développeurs ont ainsi la possibilité d'identifier les potentiels d'optimisation dans la pratique et d'y apporter des améliorations. Ce type de développement de produits a fait ses preuves, c'est pourquoi Kärcher a toujours investi massivement dans le processus et les différentes étapes de travail. Aujourd'hui, notre équipe dispose de quatre systèmes de prototypage rapide et de quatre centres d'usinage pour produire plusieurs centaines de pièces par semaine dans tous les domaines de l'entreprise.

Monsieur Sanzenbacher, merci beaucoup pour l'interview.

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